mercredi 18 février 2009

Safe Haven Orphanage

Cela fait maintenant deux semaines que nous avons pose nos valises, dans un orphelinat situe sur la frontiere Birmane : Le "Safe Haven Orphanage".


L’orphelinat est situe en pleine jungle a 15 minutes a pied du village de Ban Tan Song Yang. C’est un endroit tres recule puisque la ville la plus proche est a trois heures de route.

Apres avoir vu une Thailande developpee et en pleine croissance, nous venons de decouvrir une autre facette du pays beaucoup plus pauvre. Ici les habitations sont construites avec des bambous et dotees de toits en feuilles de Teck, celles des plus riches etant en bois.

Pas de reseau d’eau potable, pas d’egout, ni de ramassage d’ordures menageres. Le ravitaillement en carburant se fait chez l’epicier du coin qui dispose de quelques barils.

Le paysage est magnifique : Des montagnes bien decoupees aux proportions tres asiatiques, une foret de tecks, une riviere “rafraichissante” (c’est la saison seche et le thermometre oscille entre 35 et 37 degres), des roches volcaniques dissimulees ca et la donnent un air de jardin japonais.


Ce sont les 49 enfants qui ont amenage l’endroit et construit les habitations y compris la petite paillote dans laquelle nous logeons.


L’endroit est donc assez extraordinaire, mais ce sont ses habitants qui le sont encore plus.
Nous n’avions jamais mis les pieds dans un orphelinat et ce que nous avons vu ici ne ressemble en rien a ce que nous nous imagininons ou avions vu dans des reportages. Pour nous un orphelinat correspondait plus a une structure avec des ressources et du personnel pour proteger des enfants.

L’impression ressentie ici est plutot celle d’une tribu d’enfants, tous solidaires, responsables, debrouillards, courageux, plein d’energie et de joie.

Qu’ils soient grands ou petits, ces enfants savent tout faire : Cuisiner, laver le linge, s’occuper du potager, construire des maisons, donner a manger aux plus petits, faire leurs devoirs, reparer les velos, nettoyer le camp, se soigner, et bien d’autres choses encore. Ils savent vraiment tout faire mais le plus impressionant c’est qu’ils le font d’eux meme.





Pour orchestrer tout cela, il y a tout de meme Tasanee, surnommee “Big Mum” par les enfants. C’est elle qui definit les priorites et recadre les enfants quand cela est necessaire.

Les premiers jours nous avons observe cette societe de “mini-pouces” et avons eu un peu de mal a trouver notre place dans ce systeme bien rode. Autant les soeurs malgaches n’hesitaient pas a nous solliciter, autant Tasanee ne souhaitait pas nous imposer des choses a faire. C’etait donc a nous de trouver ce que nous pouvions leurs apporter.

Nous nous sommes donc d'abord essayes dans le role d’english teacher.


et avons egalement endosse le role d’animateur de colo qui nous correspond mieux, donner de l’affection a ces bouts de choux, et preparer quelques surprises comme une “pancake party” a l'occasion de l'anniversaire de Flo.





Nous n'oublierons jamais le courage et la joie de vivre de ces enfants.

1 commentaire:

  1. les istoire ma
    maitrese a dit que moi
    je lit bien

    je panse trés ford a vous deux

    vous nous menqué

    G
    R
    O
    S

    BISOU
    JE VOUS EME

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