Liberté du voyageur

Pour répondre à quelques questions posées par nos familles : nous n’avons pas d’engagement vis-à-vis des sœurs. Nous avons eu la chance de découvrir l’association Marcq-Madagascar qui nous a fait découvrir l’action de Sœur Jeanne-Marie à Befoza et avions très envie de participer à cette aventure. Il faut du temps pour se familiariser et tisser des liens, nous avions donc prévu de rester plusieurs semaines.

Nous avions envie également de visiter un peu Madagascar et avions prévu de réserver la dernière semaine pour descendre la nationale 7 jusque Manakara, dans le Sud-Est. Nous l’avions annoncé aux Sœurs dimanche et réservé nos places dans le taxi-brousse pour jeudi soir. Depuis, nous avons vu le temps s’accélérer, les sentiments grandir, les projets à réaliser s'accumuler, les rencontres augmenter… La dernière en date est celle du Père Théophile amoureux d’une France qui lui est pourtant encore inconnue. Le Père nous a même invités à dormir chez lui.

Une sieste éveillée chez lui nous a permis de réfléchir et fait prendre la décision de partir un peu plus tard de Befoza afin d’avoir du temps pour terminer les projets commencés, avoir la chance de participer à la fête de Befoza dimanche et surtout vivre un peu plus avec cette communauté à laquelle nous nous sommes attachés. Alors voilà notre liberté de voyageurs, le tourisme à Madagascar ce sera pour un prochain voyage. Quant à nous, nous nous réservons la première semaine en Thaïlande pour nous retrouver un peu à deux, probablement dans le Sud, au bord des plages de sable blanc !

Ça aussi c’est la liberté du voyageur !