dimanche 28 décembre 2008

On commence par l’équipée en taxi brousse

Nous sommes partis jeudi dernier à 16h de la Maison des Sœurs en taxi « ville », en direction de la gare routière des taxis cette fois-ci « brousse ». Les taxis ville nous font revenir 30 ans arrière puisqu’il s’agit de vieilles 4L, 2CV ou R5 dont leur fonctionnement tient du miracle ! Mais cela reste un transport luxueux comparé au taxi »be » de Tana (sorte de minibus où vous êtes toujours surpris qu’il reste de la place).

Notre taxi brousse est un « mini van » Mazda qui charge 15 personnes et autant de sacs ou d’oies (c’est Noël) qu’il y en a.

Nous avons les deux places du fond. Il parait que les meilleures places sont celles de l’avant (on en sortira convaincu !).

Nous avons de la chance pour démarrer car il reste 2 places vides dans le taxi brousse qui permettent à Flo d’étendre ses jambes. Et ça n’est pas un mal car le taxi brousse s’avère très inconfortable. Nous démarrons par 3h sur une route bitumée trouvant tant bien que mal notre position. Nous dégustons sans le savoir notre pain blanc.

3h après et une pause dîner à Moramanga pour les connaisseurs, nous repartons avec, oh déception, un passager de plus qui nous empêche dorénavant d’étendre nos jambes. 1h après, arrêt au milieu de nulle part, dans la nuit noire. Nous comprenons vite la raison de cet arrêt, nous sommes au début de la piste. Il nous reste 8h de trajet. Allez savoir pourquoi notre chauffeur attend que 2 véhicules lents nous dépassent pour repartir rouler sous le nuage de poussière qu’ils soulèvent sur la piste bien sèche. Flo s’équipe d’un foulard sur le visage qui ne la quittera plus.

Là, nous nous disons que le temps va être long... Il l’est effectivement ! Le taxi brousse a gagné sur la dormeuse inébranlable des transports ! On ne pensait pas que ça pouvait être pire mais si mais si... 4h après, le pot d’échappement a révisé son orientation et décidé de venir nous embaumer la poussière ambiante... Au dernier arrêt avant l’arrivée, Flo en a fait part au chauffeur qui ni une ni deux a tripoté le pot brûlant et a fini par tout simplement le retirer. Bilan, pour nous c’était pareil.

Nous avons vu l’aube se lever avec joie et nous sommes enfin arrivés à 5h30 à Befoza chez Sœur Jeanne-marie qui nous a accueilli avec le plus beau des sourires. Un point positif, notre taxi brousse n’a pas connu de panne, ni de retard ! Promis pour le retour, nous réservons les places, juste derrière le chauffeur, réputées pour être les meilleures !

1 commentaire:

  1. Et dire qu'un de ces jours il vous faudra faire le chemin en sens inverse...
    On est super contents d'avoir de vos nouvelles contre toute attente. Internet est vraiment présent partout.

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