lundi 9 mars 2009

Apres 7 semaines en Thailande

Nous avons quitte Bangkok et la Thailande hier matin.

Nous sommes partis le coeur leger et heureux des decouvertes faites avec autant de plaisir et simplicite dans ce beau pays.

La Thailande nous a d'abord frappe par le sentiment de securite que nous avons ressenti partout, a Bangkok, dans les tranports, a la campagne ou dans la jungle. Vraiment partout, de jour comme de nuit.

La Thailande nous est aussi apparue comme un pays fortement developpe, nos regards restant empreint de notre vecu a Madagascar. Les inegalites de developpement sont frappantes entre la capitale et la campagne et entre les lieux touristiques et non touristiques mais dans l'ensemble tout nous apparait deja bien developpe. Les routes sont goudronnees, les transports communs presents partout, la plupart des maisons sont equipees d'eau courante, le taux de scolarisation avoisine les 94%.




Une seule exception a ce developpement : les villages du Nord-Ouest de la Thailande pres de la frontiere birmane. Cette region semble un peu oubliee du reste du pays. Certains villages de la jungle ne sont accessibles qu'en 4x4 par des pistes durant la saison seche ou par une journee de marche durant la saison des pluies.
Et nous ne pouvons evoquer la Thailande sans mentionner le cas des refugies birmans que nous avons rencontres a Mae Sot et dans la region de l'orphelinat, qui fuient des conditions extremement dures vecues dans leur pays (l'ethnie des Karen est persecutee par le regime et les villageois sont souvent obliges de quitter leur village pour fuir l'arrivee de l'armee). Ils sont refugies en Thailande mais sans statut de citoyen et retenus dans des camps de refugies (sortes de villages faits de bois et bambous entoures de barbeles et controles par de nombreux check-points sur la route). Celui que nous avons souvent longe, regroupe 65 000 personnes. De nombreuses organisations non gouvernementales et des volontaires s'emploient a nourrir, soigner et scolariser ces refugies. La scolarisation est la seule chance des enfants de ces camps de vivre une autre vie de citoyen libre.
Pour plus d'infos sur les conditions de vie en Birmanie ou en Thailande des Karens, nous vous invitons a parcourir ce site qui explique tres bien la situation : http://www.sos-karens.fr/

Pour terminer sur des aspects plus legers, nous garderons aussi le souvenir d'un pays souriant ou il est rare qu'un sourire ne soit pas rendu, quel doux plaisir que ces visages aimables qui sont toujours prets a vous aider meme s'ils ne parlent pas anglais... et meme si vous n'en avez pas besoin ! Nous nous habituons aux sourires depuis Madagascar. Nous ne sommes vraiment pas presses de les quitter. Les Philippines aussi sont reputees pour leur sourire, tant mieux.


Nous partons egalement avec en tete toutes les couleurs de la Thailande : l'orange vif des tuniques des moines, l'or brillant des temples et des bouddhas, le vert de la jungle du nord avec ses forets de bananiers et de bambous, l'emeraude de la mer D'Andaman, les degrades de marron des maisons en bambous ou teck (caramel, chocolat, ebene ou gris).





Mais aussi la brume grisatre du Mekong, la pollution jaunatre de Bangkok, les couleurs vives des taxis, bus et tuk-tuk qui transforment les rues en jeux pour enfants grandeur nature !


Et enfin, pour finir, nous garderons en tete, le courage, les sourires, les jeux partages, les rires, la maturite et l'incroyable bonne volonte des orphelins de Safe Haven Orphanage. Une tres belle experience, pas simple a realiser, trop courte pour vraiment les comprendre mais si enrichissante pour nous.


2 commentaires:

  1. Merci Flo pour ces joiles photos et ces commentaires qui font rêver... tous les midis je te lis et j'oublie un peu que je suis derrière mon ordi à La Redoute !
    Bonne continuation !
    Elsa

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  2. Super résumé!
    ça nous conforte dans l'idée d'en faire notre prochaine destination touristique.
    Vous nous donnerez les bonnes adresses!
    Gros bisous à tous les 2!

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