Mais aussi pour sa grandeur. Après de minitieux calculs, íl apparaît que nous avons parouru plus de 8 100 kilometres (soit 1 500 kilometres de plus qu'un Paris - New Delhi quand même !) sur des routes sans fin et des pistes poussiéreuses.
L'Australie est plus grande que l'Europe, nous avions prévu de parcourir la moitié des côtes du pays en six semaines, ce qui était pour le moins ambitieux... Deux relais avion nous ont aidés à boucler les 4 000 kilomètres supplémentaires nécessaires.
Nous avons donc parcouru, la Côte Ouest de bas en haut, soit la partie la plus désertique du pays (quoi que tout le pays soit désertique sorti des grandes villes. Imaginez l'Europe avec 20 millions d´habitants !). Nous avons parfois roulé plus de 300 kilomètres avant de traverser un village de quelques centaines d'habitants ou une simple station service faisant office de village à elle toute seule (hôtel, camping, restaurant, superette).
Malgré l'aridité du pays et son immensité, il est vraiment très facile d'y voyager. Que ce soit dans les villes, dans les parcs ou sur les aires de repos le long de routes, tout est incroyablement bien organisé pour le tourisme. Les points d'information pullulent et regorgent de documentations pratiques ; certaines villes comme Melbourne et Perth offrent quelques transports gratuits ; les campings sont toujours propres, bien équipés (sanitaires, cuisine, éclairage) et même parfois gratuits.
Tente Queshua Ultra Light Pro (2 kilos), ou pourquoi nous faisions pitié...
Nous ne comptons plus les rencontres spontanées faites en Australie. Vous l'aurez compris, c'est aussi pour ses habitants que nous aimons ce pays ! (sans oublier évidemment les 40 millions de Wallabies qui nous ont émerveillés à chacun de leur bond apercu). On vous en offre un petit apercu :
Dernières rencontres récurrentes : celles de jeunes européens (francais et allemands pour la plupart) partis vivre un an en Australie avec un visa ´´Working Holiday´´ leur permettant d´alterner voyage et travail. Certains, ayant moins d'économie de côté, ont cependant déchanté un peu : le succès de ce visa est tel, qu'il n'est plus aussi facile qu'avant de trouver un petit boulot. Ils se retrouvent alors bloqués dans leur backpacker (hôtel bon marché) avec des journées un peu vides devant eux.
Nous avons découvert que les Australiens font aussi très attention à leur environnement. Le nombre de parcs nationaux créés pour préserver la nature en témoignent ainsi que respect des lieux publics toujours propres et rarement dégradés.
Sans oublier évidemment leurs efforts pour ne pas gaspiller l'eau qui manque cruellement à une bonne partie du pays. En effet, l'Australie est en état de sécheresse depuis une dizaine d'années. Au mois de mai, les réserves des villes d'Adélaide et de Melbourne étaient évaluées à vingt pourcent, ils attendent toujours la pluie.
A tort ou a raison, les Australiens sont très stricts sur les règles sanitaires. A l'arrivé de chaque vol international et même domestique des panneaux vous mettent en garde, il est interdit d'apporter avec soi de la nourriture ou des végétaux pour ne pas apporter de germes n'existant pas encore dans l'état. Olive s'est vu surveiller de très près ses semelles à notre arrivée sur Sydney. A Perth, c'est le sac de Flo qui a été suspecté par un chien douanier confondant ses chaussures avec un quelconque fromage un peu odorant...
Vous l'aurez compris, l'Australie nous a encore charmés. Une étape accueillante et reposante dans ce voyage. Parfait pour attaquer la dernière partie : l'Amérique du Sud et ses nombreux défis : une nouvelle langue que nous maîtrisons bien moins, un climat plus dur (à notre tour d'affronter l'automne et l´hiver !) et la fameuse cordillière des Andes que nous avons hâte de découvrir.
J'aime bien l'histoire du patator !!! ;-)
RépondreSupprimerBap