samedi 30 mai 2009

Nouvelle célébrité du Chili...

A l'occasion de la semaine du Patrimoine au Chili, nous visitions tranquillement le Musée d'Archeologie de La Serena, particuliérement intéressés par des têtes réduites. Brrr...

Quand une équipe de la télévision chilienne nous a sollicité pour une interview... Il s'agissait de donner son avis sur cette journée du Patrimoine durant laquelle les musées sont gratuits.

Nous vous laissons découvrir la pertinence de la réponse...

vendredi 29 mai 2009

Vicuna, son ciel et son Pisco

Un bus de nuit plus loin, nous voilà à La Serena. Sans céder à ses sirènes, nous repartons d'un bon bus plus loin nous enfoncer dans la Vallée d'Elqui, connue pour son magnétisme (le centre énergétique de la planète selon certains...) et pour ses petits bonhommes verts que l'on peut facilement apercevoir (toujours selon les mêmes)... Bon, nous, c'est son ciel étoilé qui nous a attiré (très peu d'humidité dans l'air et plus de 300 jours par an d'ensoleillement en font l'un des meilleurs endroits sur terre pour observer le ciel). Nombre d'obervatoires sont donc implantés ici et nous avions bien envie de jeter un coup d'oeil dans un gros télescope.

Alors ce qui nous a accueilli, c'est le froid d'une vilaine journée humide, au plafond nuageux si bas qu'on pouvait toucher les nuages... Alors les estrellas, et bien, il faudra rententer plus loin dans le Nord !

Cette petite expédition nous a cependant permis de tester notre équipement anti-froid...

L'expérience est plutôt positive bien que mise à rude épreuve car il fait froid tout le temps : le matin, la journée et même le soir dans les maisons chiliennes sans chauffage et bien entendu mal isolées, sinon ca serait trop facile...

Un petit café nous a tendu les bras. L'écran télé ne sera pas sans vous rappeler le votre... C'est bien la première fois que nous suivons un match de Roland Garros en bonnet et polaire !

Ragaillardis par la victoire de Tsonga et notre almuerzo (déjeuner), nous sommes partis nous promener dans le village. Celui-ci nous a paru bien typique !

Des couleurs vives au mur.

C'est pas le bon chapeau, mais il y a de l'idée...


De vieux pick-up.


En poussant un peu plus loin, nous sommes allés visiter, au pied d'une colline de cactus, une exploitation de Pisco attirés par la promesse de la dégustation... (Le Pisco est une liqueur de vin et la boisson nationale du Chili)

Les grosses cuves, la fermentation, la distillation, tout, tout, tout, nous avons tout suivi sur l'art de fabrication du Pisco. Notre passage favori : l'atelier de mise en bouteilles, un jouet d'enfant grandeur nature.


Une dégustation plus loin et évidemment une bouteille dans notre sac, nous voilà arrêtés à un petit cybercafé pour vous conter tout cela, avant d'aller affronter le froid de notre chambre avec notre Pisco !


jeudi 28 mai 2009

Valparaíso, un air de bohême

Lundi après-midi, un bus de Santiago nous a diffusé de jolies images de grenouilles en copulation et emmené en même temps à Valparaíso, peut-être la plus jolie ville du Chili.

Valparaíso est un port qui a connu son apogée au dix-neuvième siècle, alors principal port de
 l'Amérique du Sud (douce escale après le périlleux passage du Cap Horn) jusqu'à la création du Canal de Panama qui devint la route priviligiée.

 Aujourd'hui, Valparaíso, est encore une jolie ville aux maisons colorées perchées sur quarante-cinq collines, toutes semblant faire face à la mer. 

Il se dégage une très douce atmosphère. A Valparaíso, encore plus qu'ailleurs au Chili, il semble y avoir plus de chiens et chats des rues que d'habitants.

La beauté de Valparaíso tient beaucoup à ses milliers de maisons aux couleurs vives.

Et à ses nombreuses fresques murales qui forment un musée à ciel ouvert.


Nous avons eu l'occasion de voir un peintre à l'oeuvre. Alphonso Ruiz, qui a décidé de tester notre espagnol en dépassant la vitesse verbale autorisée... Il a laissé sur place Flo, qui n'a retenu que le compliment ¨Guapa¨, (mais n'était-ce pas l'essentiel ?) Oliv' s'est bien accroché et s'en tire avec un très honorable quatre-vingt pourcent de conversation comprise.

Une balade dans Valparaíso requiert de solides mollets...

...une bonne polaire à cette époque et une bonne vigilance car apparemment, il ne fait pas bon avoir une tête de touriste ici !

Nous avons donc sagement écoutés les précautions et avions le minimum sur nous. Chacun surveillant l'autre à chaque photo prise.


Mais ca n'était sans doute pas assez pour Carlos et Miguel, deux sympathiques carabineros qui, en nous voyant nous promener à flanc de colline, nous ont gentiment ramenés à notre pension car le quartier n'était a priori pas sûr. Pour nous ce fut une véritable aubaine car nous étions bien plus loin que nous le pensions et après dix minutes à toute allure dans Valparaíso et un coup de sirène, nous étions devant notre hospedaje, sains et sauf, en pleine forme et enchantés de cette course !

Un post sur Valparaíso ne serait pas complet sans mentionner :

Le poète Pablo Neruda dont nous avons visité la magnifique maison perchée bien entendue sur les hauteurs. Cette maison est un poême à elle-seule. Une carte du seizième siècle présente la Californie comme une Ile, un tableau d'un Chevalier en collerette à été acheté pour tenir compagnie à un tableau d'une princesse à collerette qui aurait pu se sentir seule... Un enchantement qui donne envie de découvrir ses poésies.

Et enfin les quinze petits funiculaires, avancant à la vitesse d'une tortue pour vous permettre de gravir une colline sans trop de fatigue. La plupart datent de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle.

Bref une vraie jolie balade de deux jours que nous aurions pu prolonger encore, d'autant plus que notre pension était fort agréable avec une ambiance très familiale, et parce que nous nous sentions presque cousins avec Bernard Durier qui la tient. A une conjugaison près...

Mais La Serena nous appelle et avec elle un bus de nuit, ca faisait longtemps !

mercredi 27 mai 2009

Termas Las Posinas

Samedi matin, nous nous sommes donc levés tôt pour notre excursion aux thermes du Volcan San José. Première bonne nouvelle, Oliv´avait parfaitement compris le lieu de rendez-vous, la première étape a donc été franchie avec succès. Nous y avons retrouvé Nelson et sa femme Gloria. Un petit peu de francais pour nous, un peu d'espagnol pour elle, nous nous sommes parfaitement entendus !

Une fois installés dans le van, nous sommes très vite sortis des paysages urbains pour voir défiler des montagnes arides ornées de cactus sur leur flanc. Dépaysement garanti.


Rapide arrêt pour prendre un petit déjeuner un peu au milieu de nulle part. Humm le bon feu de cheminée et le bon lait de vache chaud ! Le soleil monte un peu plus haut dans le ciel et nous ressentons sa chaleur comme une douce caresse sur la peau. Le ciel est bleu. La journée promet d'être superbe.


Au programme, une petite randonnée de deux heures dans la montage avec Nelson pour guide.



Voici donc nos premiers pas sur la Cordillière des Andes. Nous sommes un peu émus.


Nelson nous montre des entrées de mines au loin, nous explique les différentes roches qui composent la montagne, celles faconnées par la lave qui a emmené et consolidé des milliers de cailloux ensemble, une vraie mosaique naturelle.


Après cette grosse balade et un bon sandwich, nous sommes enfin allés découvrir ces termes de plus près. Assez époustouflant. Des bassins naturels, creusés dans la roche avec une vue à 360 degrés sur les montagnes de la Cordillière des Andes !

Nous étions avec une centaine de chiliens à se délecter de la chaleur de l'eau salée (étonnant mais comme nous l'a expliqué Nelson, La Cordillière des Andes est une chaîne de montagnes jeune, avant cette terre était sous la mer et a donc gardé du sel en son sol).


Histoire de faire comme nos compagnons de piscine, nous nous sommes étalés un peu de boue sur le visage. Probablement bon pour la peau... Nous en sommes quittes pour quelques jours avec des boutons sur le front... Simple coincidence ?

mardi 26 mai 2009

Rencontres à Santiago

Cette semaine passée à Santiago a été riche en rencontres mémorables. Une fois n'est pas coutume, voici un texte sans photo pour l'illustrer mais nous ne pouvions passer sous silence ces mini aventures.

Cela a commencé dès le premier jour, au délicieux petit déjeuner de notre pension de famille, où nous avons rencontré Ulrich et Birgit. Ce couple de Berlinois venait de terminer un périple d'un mois en Bolivie et au Chili et s'apprétaient à prendre leur avion. En à peine dix minutes de conversation, nous avons eu la confirmation que nos sacs de couchage ¨+10 degrés¨ ne seraient pas suffisant pour la Cordillière des Andes et ses températures négatives la nuit. Très spontanément, Ulrich nous a proposé leurs sacs de couchage ¨-10 degrés¨. Un échange de sacs de couchage plus tard, nous voici avec la promesse de venir les voir à Berlin cet automne pour procéder à l'échange inverse. Profitant de cette ¨poste¨ inattendue, Flo leur a également donné une boîte remplie de souvenirs d'Australie. Ulrich a alors sacrifié une bouteille de vin chilien qu'il nous a donnés pour lui faire de la place... Cette rencontre généreuse et sincère fait partie des plus belles. Nous avons hâte de retourner les voir à Berlin !

Nous ne savions alors pas que les surprises ne faisaient que commencer ! Le même jour, nous sommes rentrés par hasard dans le restaurant Les Assassins et avons entamé la discussion avec un couple de francais qui finissaient leur repas une table plus loin. En partant, ils nous ont propsé de venir dîner le lendemain soir chez eux. C'est ainsi que nous avons eu le plaisir de passer une soirée mémorable en compagnie de Patrice et Sylvie qui nous ont recus comme des rois dans leur charmante maison située dans la banlieue de Santiago.

Patrice et Sylvie ont quitté leur vie francaise il y a sept mois pour venir s'installer au Chili et se lancer dans la vente de barriques auprès des producteurs de vin chilien. La soirée a été très agréable. Elle s'est d'ailleurs poursuivie le lendemain avec une longue recherche dans un centre commercial de Santiago pour dénicher un peu de matériel de camping.

Sylvie et Patrice nous ont ouvert leur porte et leur coeur. Nous pensons bien à eux et leur souhaitons de réussir leur pari audacieux tout en espérant bien les revoir un jour en France ou au Chili !

Autre rencontre riche en émotion, celle de Nelson, un ¨lecteur contemplateur¨ du parc San Cristobal. Nous étions en train de tourner une vidéo (et oui elles n'ont l'air de rien et pourtant demandent nombre de répétitions...) lorsqu''il nous a abordé en francais à notre plus grand étonnement. Nous avons alors échangé sur nos vies respectives et, très vite, Nelson s'est transformé en guide en nous indiquant les endroits typiques à ne pas manquer à Santiago. Il nous a également recommandé une excursion d'une journée aux Termes Las Posas de la Colina à laquelle lui et sa femme était eux-mêmes inscrits. Nous avons donc saisis l'occasion de vivre une journée de tourisme avec des chiliens dans un endroit assez unique et authentique. Prenant son courage à deux mains et sa meilleure oreille, Oliv´a tenté avec succès la réservation au téléphone. Bon, au final, il ne savait pas vraiment où était le lieu de rendez-vous... Mais les places étaient réservées !

Dans le prochain post, suite de l'épisode. Vous saurez si Flo et Oliv´ont trouvé le lieu de rendez-vous...

jeudi 21 mai 2009

N'appelle pas Interpol, tout va bien !

et bon anniversaire Dominique !

mercredi 20 mai 2009

Llegada a Santiago

Cela fait maintenant une semaine que nous avons ouvert le chapître Amérique du Sud de notre voyage, à Santiago du Chili.


Cette étape marque un grand changement qui nous aura demandé un peu de temps pour être assimilé.

Premier choc, le climat. En l'espace d'une journée de voyage, nous sommes passés du climat tropical de Darwin à l'automne Chilien. Nous ne quittons plus nos polaires et ressentons l'atmosphère bien connue de l'hiver qui approche, quand il fait bon rester chez soi.

Le contraste avec les couleurs éclatantes de l'Australie est saisissant. La lumière qui nous a accueillis ici est pâle et les couleurs dans la rue bien ternes.


Nos premiers jours à Santiago nous ont également permis de récupérer du décalage horaire de douze heures. Quelques nuits blanches et coups de fatigue diurnes ont été vécus !

Pour poser nos valises et essayer de nous reposer, nous avons déniché une charmante hospidaje (pension de famille), dans un quartier calme, proche du centre ville. La pension est tenue par la propriétaire du lieu, une charmante vieille dame, Adriana, toujours souriante et patiente avec notre espagnol débutant.

Au Chili, la plupart des maisons ne sont pas chauffés. Il fait donc un peu frais à l'intérieur à cette saison... Un poêle à gaz installé dans le couloir central a réchauffé les deux nuits les plus froides.

Cette semaine a également été consacrée à la préparation de notre périple et à l'allègement nécessaire de nos sacs pour s'autoriser un voyage plus ¨routs¨. Nous allons en effet partir affronter la Cordillière des Andes. Nos jambes devraient être plus sollicitées et nous devons être équipés pour tenir l'amplitude thermique (négatif la nuit, pour une vingtaine de degrés maximum en journée).

Ci-dessous notre carton en partance pour la France, dans les mains de Maria-Eugenia, souriante et très serviable avec nous comme la plupart des Chiliens rencontrés dans la capitale !

mardi 19 mai 2009

Ciao l'Australie

Comme lors de notre voyage de noces en 2006, l'Australie nous a de nouveau fascinés. Pour ses paysages extraordinaires et variés et ce sentiment d'espace infini, vous l'aurez compris à la lecture de nos précédents posts !



Mais aussi pour sa grandeur. Après de minitieux calculs, íl apparaît que nous avons parouru plus de 8 100 kilometres (soit 1 500 kilometres de plus qu'un Paris - New Delhi quand même !) sur des routes sans fin et des pistes poussiéreuses.


L'Australie est plus grande que l'Europe, nous avions prévu de parcourir la moitié des côtes du pays en six semaines, ce qui était pour le moins ambitieux... Deux relais avion nous ont aidés à boucler les 4 000 kilomètres supplémentaires nécessaires.



Nous avons donc parcouru, la Côte Ouest de bas en haut, soit la partie la plus désertique du pays (quoi que tout le pays soit désertique sorti des grandes villes. Imaginez l'Europe avec 20 millions d´habitants !). Nous avons parfois roulé plus de 300 kilomètres avant de traverser un village de quelques centaines d'habitants ou une simple station service faisant office de village à elle toute seule (hôtel, camping, restaurant, superette).


Malgré l'aridité du pays et son immensité, il est vraiment très facile d'y voyager. Que ce soit dans les villes, dans les parcs ou sur les aires de repos le long de routes, tout est incroyablement bien organisé pour le tourisme. Les points d'information pullulent et regorgent de documentations pratiques ; certaines villes comme Melbourne et Perth offrent quelques transports gratuits ; les campings sont toujours propres, bien équipés (sanitaires, cuisine, éclairage) et même parfois gratuits.


C'est peut-être une des raisons pour lesquelles ce mode de voyage est très courant ici. Cela nous ainsi permis de faire de nombreuses rencontres. D'abord celle de jeunes et moins jeunes retraités australiens lancés sur les routes de leur pays pendant plusieurs mois à plusieurs années. L'occasion de découvrir avec eux la diversité de leur maison roulante :
4x4 avec remorque-tente

4x4 camping car


Mini-bus réaménagé (le tube à l'avant n'est pas un patator comme certains pourraient le croire, c'est plus basiquement un étui à cannes à pêche et une grosse déception pour Oliv´...)

4x4 - camion
Jusqu'au vrai bus réaménagé !


Tente Queshua Ultra Light Pro (2 kilos), ou pourquoi nous faisions pitié...
Ces rencontres ont toutes été plus amicales les unes que les autres. Nous vous parlions de tout ce qui nous avait été offert spontanément par des familles australiennes lors de notre périple dans les Flinders. Sur la Côte Ouest, les dons ont continué : un épicier nous a offert son reste de pain de la veille pour nous dépanner, un couple de retraités est venu nous offrir le café au petit matin alors que nous sortions de la tente, jugeant que par ce froid nous en avions besoin ! (hum, 15 degrés a 6h00 du matin...).
Petit coup de coeur pour Lesly et Bob rencontrés aux détours de nos randonnées dans le Parc de Purnululu et chapeau pour leur forme incroyable, leur dynamisme et leur pas de danse (comme Fred Astaire !) démontré :


Nous ne comptons plus les rencontres spontanées faites en Australie. Vous l'aurez compris, c'est aussi pour ses habitants que nous aimons ce pays ! (sans oublier évidemment les 40 millions de Wallabies qui nous ont émerveillés à chacun de leur bond apercu). On vous en offre un petit apercu :

Dernières rencontres récurrentes : celles de jeunes européens (francais et allemands pour la plupart) partis vivre un an en Australie avec un visa ´´Working Holiday´´ leur permettant d´alterner voyage et travail. Certains, ayant moins d'économie de côté, ont cependant déchanté un peu : le succès de ce visa est tel, qu'il n'est plus aussi facile qu'avant de trouver un petit boulot. Ils se retrouvent alors bloqués dans leur backpacker (hôtel bon marché) avec des journées un peu vides devant eux.


Nous avons découvert que les Australiens font aussi très attention à leur environnement. Le nombre de parcs nationaux créés pour préserver la nature en témoignent ainsi que respect des lieux publics toujours propres et rarement dégradés.

Sans oublier évidemment leurs efforts pour ne pas gaspiller l'eau qui manque cruellement à une bonne partie du pays. En effet, l'Australie est en état de sécheresse depuis une dizaine d'années. Au mois de mai, les réserves des villes d'Adélaide et de Melbourne étaient évaluées à vingt pourcent, ils attendent toujours la pluie.

A tort ou a raison, les Australiens sont très stricts sur les règles sanitaires. A l'arrivé de chaque vol international et même domestique des panneaux vous mettent en garde, il est interdit d'apporter avec soi de la nourriture ou des végétaux pour ne pas apporter de germes n'existant pas encore dans l'état. Olive s'est vu surveiller de très près ses semelles à notre arrivée sur Sydney. A Perth, c'est le sac de Flo qui a été suspecté par un chien douanier confondant ses chaussures avec un quelconque fromage un peu odorant...

Vous l'aurez compris, l'Australie nous a encore charmés. Une étape accueillante et reposante dans ce voyage. Parfait pour attaquer la dernière partie : l'Amérique du Sud et ses nombreux défis : une nouvelle langue que nous maîtrisons bien moins, un climat plus dur (à notre tour d'affronter l'automne et l´hiver !) et la fameuse cordillière des Andes que nous avons hâte de découvrir.