mardi 2 juin 2009

Un bon pain de sucre !

Après une nouvelle nuit en bus (avec oreiller, couverture et petit déjeuner ce coup-ci, royal !), nous avons débarqué très tôt dans la gare routière de Chañaral. Nous y avons attendu le lever du soleil, en compagnie du vigil, de trois chiens endormis à la lueur d'une petite bougie...

Quelques heures et un collectivo plus loin, nous voilà arrivés à notre destination du moment, le Parque National Pan de Azúcar*. Cabañas avec eau chaude, camping avec eau froide ou camping sauvage avec l'océan, après une courte nuit de bus, notre choix fut vite fait... Et c'est parti pour trois jours de confort (bon sans chauffage quand même...).

C'est surtout parti pour trois jours à la découverte d'une superbe nature : Notre cabañas faisait face au majestueux Océan Pacifique. Avec son bleu profond, ses rouleaux, et ses écumes contre les roches noires. Un spectacle diablement envoutant que nous aurions pu observer une éternité.

A l'arrière de la cabañas, un tout autre décor, nous a parfois donné l'impression d'être les premiers touristes lunaires. Etre seuls au milieu de ce paysage rocailleux et désertique nous a véritablement plongés dans un autre monde.

Ce parc avait plus d'un animal à nous faire découvrir. A bord d'une barque de pêcheur et en compagnie de neuf chiliens plus ou moins sobres mais tous sympathiques, nous sommes partis à la découverte de l'Isla Pan de Azúcar.

Là, des milliers de Pingouins de Humbolt nous ont bien amusés avec leur démarche légendaire.

Notre pêcheur nous a dit qu'ils faisaient leur nid tout en haut de l'île et qu'ils font le chemin tous les jours pour aller pêcher. Quelle idée d'aller se percher si haut quand on est un pingouin à l'allure maladroite et balaude, forcément ca prend des heures...

Nos yeux ont eu la chance d'apercevoir des loutres, trop rapides et sombres pour notre appareil photo. Du coup, nous nous sommes amplement rattrapés sur les phoques qui se prélassaient la tête haute sur les rochers. Au nombre de phoques par mètre carré, on peut dire que l'endroit est très couru. Serait-ce leur Côte d'Azur ?

Notre balade a été constamment entourée par le vol majestueux des nombreux pélicans et cormorrans. Leur nombre explique la couleur blanche de la roche...

Nos nouveaux amis chiliens étaient charmants. Ils nous ont invités à leur repas d'hommes : viande, pain, bière et vin... Tous travaillaient dans une centrale électrique loin de leur famille pendant plusieurs mois. Ils profitaient de ce week-end pour se détendre. L'échange fut bien sympatique. Olive y a gagné une casquette chilienne. Flo de nombreux compliments. Non, non, Olivier n'est pas mon frère. Si, si c'est mon mari... Si, si le mariage francais ca vaut aussi au Chili...


Nous avons consacré notre dernière journée à une randonnée de vingt kilomètres environ. Ce qui est assez génial dans ce parc, c'est qu'aucun chemin n'est tracé, nous marchons où bon nous semble. La barrière de montagnes et le Pacifique comme repères.

Cette balade fait partie de nos plus belles. Les étendues de pierres ont finalement laissé place à des collines de cactus. Des petits, des gros, des boursoufflés, des vérolés, des jumeaux... Tous tournés vers le Nord.


Sur le chemin, nous avons croisé un lama qui nous a parfaitement ignoré. La tête bien droite, la démarche sûre, un peu altière, il est passé à l'allure d'une caravane pour disparaître entre deux collines. Presqu'un songe.

Une dernière colline de cactus nous a semblé pleine de promesses. Nous l'avons gravie plein d'espoirs.

Arrivés en haut, toutes nos espérances ont été dépassées. A nos pieds, majestueux et sans fin, s'étend El Pacifico. l'Isla Pan de Azúcar se découpe sur cet azur. Des plages vierges et colorées bordent l'océan. Pour compléter ce tableau, quelques rapaces planent en contrebas, à l'affut d'une quelconque proie.

Une fois nos yeux rassasiés de ce spectacle, nos estomacs nous ont rappellé leur existence. Nous sommes retournés vers nos sacs et avons alors découvert deux petits renards passant tranquillement à cinq mètres devant nous pour disparaître.

Affamés, nous avons attaqué notre pique-nique. Au premier bruit de sachet, nos deux petits compagnons sont revenus, accompagnés de deux copains. La rencontre n'était donc pas fortuite... Un repas pour six plus tard... nous sommes repartis, laissant nos petits copains digérer à l'ombre des cactus. Malin commes des renards !

Il nous a été bien difficile de quitter ce parc enchanteur. Mais il a bien fallu car, vous ne serez pas étonnés, un nouveau bus de nuit nous attend... Direction, San Pedro de Atacama. Toujours plus au Nord !
* Pan de Azúcar significa Pain de Sucre en frances, d'où le titre de notre message qui n'est pas sorti d'une pensée fiévreuse d'Olive... Et Hop, une petite astérisque ca faisait longtemps !

4 commentaires:

  1. vous avez l'air perdu au milieu du monde, ça a l'air génial enfin à mon avis mais Nico ne le partage pas, tant pis, on trouvera autre chose comme vacances
    bisous
    Steph

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  2. M'ont l'air bien lourdaux vos "nouveaux amis chiliens" !

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  3. bonjour florence et olivier
    nous somme desoler nous avont oublier l anniversaire de olivier
    alors olivier nous somme desoler et
    BONNE ANNIVERSAIRE
    CHRISTINE ADELINE FLO MAEVA KEVIN KAHINA

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