lundi 13 juillet 2009

100ième heure de bus...

Après ces quelques jours passés tout en douceur sur le Lac Titicaca, nous lui avons dit Adiós et sommes partis cette fois-ci pour Arequipa.

Cinq heures de bus séparent Puno et Arequipa. Pas assez pour le faire de nuit, mais suffisamment pour attendre avec impatience l'arrivée !

Nous avons profité de ce nouveau voyage pour faire un petit calcul du nombre d'heures passées en bus depuis notre arrivée en Amérique Latine. Nous en étions à 100 heures... La moitié de nuit, ce qui passe mieux lorsque le bus est confortable.

Le bus est un moyen de transport économique souvent sans autres alternatives : les lignes ferroviaires sont rares et les liaisons aériennes ne relient pas toutes les villes.

Le bus est aussi une facon de voyager avec la population locale. L'occasion d'entendre un prêche aux Philippines, un morceau de flûte au Pérou et de sentir mille et une saveurs des marchants ambulants qui déboulent dans le bus ou se pressent aux fenêtres à chaque arrêt.

Depuis la Bolivie, les compagnies de bus ont leur propre conception des horaires avec un penchant commun pour le retard au départ. Les compagnies essaient de remplir un maximum les bus avant de les laisser partir. Voyageurs peu pressés et un peu habitués, nous tolérons bien mieux les retards d'une heure ici que d'un quart d´heure du TGV francais...


En revanche, les locaux n'apprécient pas du tout et ils le montrent : Coups de pied au sol ou aux vitres¨et demandes à tue-tête, ¨vamos !¨, mais rien n'y fait, le chauffeur continue à vendre ses tickets ! Le plus fort, ce sont les retardataires, qui, à peine assis, commencent à raler aussi.


La route qui sépare Puno de Arequipa traverse des paysages superbes. Nous avons de nouveau pu admirer quelques lagunes et de nombreux lamas en chemin. Ce qui n'a pas suffit à convaincre Flo et Nico qui ont alors décidé de prendre un avion pour rallier Lima la semaine suivante !


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