lundi 20 juillet 2009

On a marché sur la dune

Toujours de l'oasis Huacachina qui nous a charmés pour son environnement spectaculaire. Nous y sommes restés une journée de plus. L'occasion de faire reprendre du service à nos frontales et de partir à l'assaut d'une dune avant l'aurore. Nous avions ainsi une charmante vue sur les lumières de l'oasis et Ica au loin.

Nous avons aussi pu admirer, non pas le lever de soleil qui nous a boudés, mais les variations de couleurs du ciel qui sont progressivement passées du noir au gris clair !

(Ca vous évoque quelque chose ? Nous aussi !)

Nous avons partagé ce grand moment avec Vincent que nous avons croisé par hasard et pour la troisième fois en Amérique Du Sud !

Puis, nous avons fini la nuit au bord de la piscine de notre hôtel. Pas désagréable.
Une dernière balade dans l'oasis nous a permis de capturer quelques images et anecdotes.

Un commercant péruvien attendant le touriste tranquillement :

La lagune de l'oasis est entourée d'arcade et d'anciennes cabines de bain. Toutes plus abîmées les unes que les autres. A croire que l'oasis a connue son heure de gloire dans le passé.

Une cuve de mazout nichée au milieu des dunes avec deux amoureux au sommet...


Enfin, un panneau sur l'environnement qui a tout compris au business !


Il était alors l'heure de partir sur Ica pour attraper un bus de nuit, destination Ayacucho. Chance inouïe, avant de trouver notre taxi, nous avons retrouvé nos deux amis des hauts sommets : Marie et Manu. La rencontre fut chaleureuse mais brève car nos plannings de fin de voyage sont incompatibles. Si la montagne vous passionne, on vous invite à aller voir leur blog, ils nous ont promis de nouveaux sommets !

Un taxi nous a ensuite amenés sur Ica où nous attendaient de petites aventures un peu moins drôles que d'habitude.

Une seule compagnie de bus desservait Ayacucho, le choix fut donc vite fait. Un gentil racoleur parlant francais nous a vendu les billets. Il nous a assuré que le bus était semi-cama (= des sièges confortables et fortement inclinables), pour nous le prouver, il nous a dit qu'il y avait seulement 37 sièges et c'est sans aucun problème qu'il nous vendu les places 41 et 42... Bon de toute facon, pour partir ce soir-là, nous n'avions pas le choix du bus.

Mais le monsieur ne s'est pas arrêté à ce premier mensonge : il nous a proposé de payer 20 soles de plus pour avoir deux repas à bord sans que ce soit écrit sur les billets qu'il nous remettait... Peu convaincus de l'existence de ces repas, nous avons refusé. Et nous n'avons aucun doute sur le fait que nous serions restés sur notre faim !

Mais notre gentil racoleur avait plus d'une arnaque dans son sac et c'est sur la dernière que nous sommes fait avoir. Avions-nous de la monnaie sur un billet de 20 soles ? Ben oui, nous avions. Et c'est un faux billet de 20 soles que nous détenons à présent ! Bon, c'est un vol de cinq euros, ca permet de le relativiser plus facilement !

Le guide du routard indiquait que la flotte de la compagnie était vieillissante, c'est le moins que l'on peut dire ! Nous avons roulé à une allure de tortue sur de vieux sièges inclinables à condition de supporter les genous dans le dos... Nous avons mis plus de 10h pour rallier Ayacucho, dont près de la moitié asphyxiés par les vapeurs du pot d'échappement qui visait la soute à bagages et le compartiment voyageur par ricochet...
Au final, rien de bien grave, une bonne douche plus tard et nous étions d'attaque pour découvrir, Ayacucho !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire