Nous lui avons trouvé une certaine ressemblance avec Cuzco en un peu moins riche et un peu moins touristique aussi (forcément il n'y a pas de Machu Picchu dans le coin !). Tombés sous le charme, nous avons passé des heures à observer la vie trépidante ou paisible que nous voyions passer sur la Plaza de Armas.
Ayacucho déborde de scènes de vie pittoresques. Encore beaucoup de femmes portent l'habit traditionnel. De nombreuses petites gargotes s'installent dans le centre ville pour vendre de la glace, de la gélatine (un peu la spécialité du coin) ou autres surcreries. Et si les voitures particulières étaient assez nombreuses, nous ne comptons plus les tricyles-taxis qui nous ont klaxonnés pour offrir leur service. Tous ces petits business ont un certain charme à nos yeux qui nous fait parfois oublier que ces marchands gagnent à peine leur vie.
L'appel de l'air pur nous a incité à aller découvrir la campagne environnante. c'est ainsi que nous sommes partis pour Quinua, un petit village traditionnel à 30 kilomètres d'Ayacucho.
A Quinua est érigé un obélisque blanc au milieu d'un ancien champs de bataille qui marqua la victoire décicive des péruviens contre les espagnols et l'indépendance du pays en 1824. Une fois n'est pas coutume, nous n'étions entourés que de touristes péruviens.
L'idée nous trottait dans la tête d'essayer une nouvelle monture. Quinua nous a offert l'opportunité de tester nos talents équestres.
C'est au pas et sur des petits chevaux que nous avons découvert que nous n'avions pas peur...
Nous avons aussi pu constater que l'exploitation du touriste gringo est une discipline dans laquelle les plus jeunes excellent. A mi-chemin du trajet, renseignements pris auprès d'autres touristes mais péruviens cette fois ci, nous avons appris que nous payions le double du prix normal. Ayant l'habitude de demander un juste prix, nous voilà réclamant à nos jeunes cavaliers de payer le bon prix. Sans se démonter, nos jeunes amis nous ont alors expliqués que le prix était bon car nous faisions une boucle en plus dans la pampa. Argument imparable, nous avons donc continué. Et c'est sans surprise que nous avons constaté que la boucle était en fait un écart de trente mètres par rapport au chemin direct... La mauvaise foi sur un visage angélique, c'est parfois plus fort que nous !
Nous avons cependant passé une charmante journée et cerise sur le gâteau, nous avons finalement appris que notre faux billet n'en était pas un. Et comme tous les commercants péruviens semblent experts dans la reconnaissance des faux billets, nous ne pouvons que les croire.
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