jeudi 16 juillet 2009

Une oasis "Cañon"

Après une bonne heure passée dans un micro bus local où nous tenions à peine côte-à-côte...



Nous sommes enfin arrivés au point de départ du treck.


Une fois n'est pas coutume, nous avons commencé par descendre !


Et c'est parti pour mille mètres de dénivellé. Précisons pour ceux qui ne pratiquent pas la randonnée que la descente peut s'avérer plus pénible que la montée. Les genoux en prennent pour leur grade et la concentration est à son maximum quand le sable et les cailloux rivalisent pour faire glisser les randonneurs !


Olive et Roy notre guide se sont entendus comme larrons en foire (en espagnol dans le texte bien entendu). L'occasion d'apprendre que pour être un bon aréquipien, il faut avoir grimpé le Misti. Roy qui est en fait un guide de hautes montagnes l'a gravi pour la première fois à l'âge de huit ans ! Belle performance linguistique d'Olive que nous avons célébrés sur le pont, point le plus bas de la descente.


Nous avons aussi découvert la valeurs des animaux que nous croisions, au propre comme au figuré : un agneau vaut 40 soles (10 euros), une vache 1 500 soles (près de 400 euros) et une mule 3000 soles (près de 800 euros). Contrairement aux idées recues (et véhiculées par une célèbre BD belge), les lamas ne sont pas de bons porteurs. Ce sont les mules qui s'y collent, avec des charges d'une centaine de kilogrammes.


Selon Roy toujours, il est également plus facile pour les filles de quitter la vallée pour partir étudier contrairement aux garcons qui doivent aider leur père dans le travail des champs.


Au fond du canyon s'étend une sorte d'oasis verte. Un vrai dépaysement. Se retrouver dans ce nid de verdure valait bien l'effort de la descente.


Après un bon repas, nous avons continué la balade au fond du Canyon pour rejoindre le lieu-dit L'Oasis et sa piscine très tentante. Le plongeon fut rapide car le jour tombe plus vite ici. Mais quel plaisir! Cette piscine est alimentée en continu par une source naturelle déviée.


Les fleurs et senteurs de l'oasis nous ont enchantés. Un arbre particulièrement beau et odorant s'est avéré être une drogue, une sorte de somnifère naturel (toujours selon notre guide).


Après un dîner au feu de bois, nous avons regagné nos huttes de fortune pour une nouvelle courte nuit.


Nous avions en effet prévu de nous lever à 5h15 afin de démarrer l'ascension de nuit et profiter d'un peu de fraîcheur.


A 5h50, nous étions fin prêts, frontales en tête.


Nous n'avons cependant pas eu à les allumer, l'aube est en effet rapidement venu seconder la clarté de la pleine lune.


Flo et Olive ont retrouvé toute leur énergie ce jour-là. La montée fut un vrai plaisir.


Pour le spectacle toujours saisissant de l'aube sur les montagnes.


Et pour l'effort physique que nos corps ont accepté avec plaisir.


Roy avait prédit une ascension en trois heures. Il nous aura fallu deux heures quinze et quelques cookies pour parvenir au sommet.


Là, nous attendait la vraie épreuve de la journée, six heures de bus pour revenir en fin d'après-midi sur Arequipa !


Mais ne nous plaignions pas, nous sommes revenus sans encombre en ville, la grève ayant respecté ses dates.

1 commentaire:

  1. bonjour florence et olivier
    comment allez vous flo commentce a compter votre retour il et impascien
    tout comme nous tous
    Adeline a eut sont BEP l annee prochaine ses
    bac professionel
    kahina on sait pas encore on a ete au college mais rien a etait aficher
    on sait pas si elle a eut sont bepc
    en attendts de vos nouvel je vous souhaite une bonne journee
    a bientot christine flo adeline maeva







































    p

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